Résumé :
J. R. Moehringer est hanté par la voix de son père, un animateur radio new-yorkais ayant abandonné le domicile familial. Assis devant la radio, il tente de percer, dans la voix grave de son père, les mystères de la masculinité et de l'identité. A huit ans, quand cette voix s'efface des ondes, J. R. se tourne vers le bar du coin à Long Island où il trouve une nouvelle famille. Autour du bar, des figures hautes en couleur, dont son oncle Charlie, prennent J.
R. sous leurs ailes, se substituent dans le rôle du père. Ils lui apprennent la vie, le guident, partagent leur passion pour le baseball, l'acceptent dans leurs virées, l'invitent finalement dans leur cercle de fraternité virile où chacun incarne un fragment de ce qu'il imagine être un homme, un vrai. De la maison délabrée de son grand-père aux tours sacrées de Yale en passant par l'aridité de l'Arizona, de ses petits boulots à son emploi au New York Times, dans la grande machinerie journalistique, à maintes reprises, le bar a offert un abri contre l'échec, le rejet, le chagrin d'amour, contre une réalité ici dépeinte avec un recul à la fois ironique, immensément touchant, poignant.
Le Bar des Grandes Espérances est une fresque américaine intemporelle, une plongée frappante dans la classe américaine défavorisée, une histoire empreinte d'invention de soi et d'évasion, de l'amour féroce entre une mère célibataire et son fils unique, c'est aussi un portrait émouvant de la lutte d'un garçon pour devenir un homme et une représentation inoubliable de la façon dont les hommes restent, dans l'âme, des garçons perdus.
J. R. Moehringer est un journaliste et écrivain américain acclamé, lauréat du Prix Pulitzer. Son premier livre, The Tender Bar, a été salué comme l'un des meilleurs livres de l'année à sa sortie par The New York Times, Esquire, The Los Angeles Times, et bien d'autres encore. Le livre est un bestseller, primé et traduit dans le monde entier. J. R. Moehringer est également connu pour avoir travaillé avec des personnalités célèbres sur l'écriture de leurs mémoires, notamment le Prince Harry.
Traduit de l'anglais par Thierry Gillyboeuf, lauréat du prix Jules Janin 2022 de l'Académie française.